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Traiter avec le diable?: Les vrais enjeux de la diplomatie au XXIe sicle Details
?Parler avec l'ennemi, comprendre ses perceptions et ses objectifs, chercher à résoudre des conflits, telles sont les raisons d'être de la diplomatie. Mais à quoi sert-elle encore quand l'ennemi a pris les traits du diable, à l'instar d'un Ben Laden, d'un Saddam Hussein ou, plus récemment, d'un Bachar el-Assad ? Comment expliquer le succès de cette rhétorique du bien et du mal, depuis quelques décennies ? Et peut-on penser autrement les relations internationales aujourd'hui ? Dans cet essai ambitieux et foisonnant, Pierre Grosser puise dans l'histoire, l'actualité internationale et même la psychologie pour mettre au jour les impasses du processus de diabolisation. Il montre comment celui-ci se nourrit des "leçons de l'histoire" - de la "capitulation" de Munich à la guerre froide -, légitimant ainsi toutes les danses de la guerre juste. Il analyse aussi les prismes cognitifs qui rendent difficiles les interactions avec l'adversaire, une fois celui-ci diabolisé. Enfin, dénonçant les mythes d'une sécurité totale et d'une stratégie parfaite, Pierre Grosser rappelle la complexité des choix qui s'offrent à nos dirigeants et redonne ainsi tout son sens à l'action diplomatique. Pierre Grosser est historien, spécialiste de l'histoire des relations internationales et du monde post-guerre froide. Il enseigne à Sciences Po et il est membre de son Centre d'histoire. Il a été directeur des études de l'Institut diplomatique du ministère des Affaires étrangères (2001-2009) et a publié de nombreux ouvrages. Le dernier, 1989, l'année où le monde a basculé (Perrin, 2009) a reçu le prix des Ambassadeurs 2010.
Reviews
Un puits de science sur les vnements travers le temps. Une belle volont aussi de diviser le sujet en des articles d'apparence rigoureuse. Mais une lecture difficile, due une forme d'expos qui prsente incessamment le pour et le contre de toute ide, sans savoir donc ce que l'on peut penser. Une invention de problmes qui drive plus de la thorie que de la ralit pratique. Bref, une lecture difficile. Quant la conclusion gnrale, elle est aussi maigre de realpolitik. Plus de deux cent pages pour en arriver penser peu.Par contre, une mosaque de faits, ceux de l'histoire surtout du XXme sicle, sur lequel l'auteur a crit un autre livre plus oprationnel.
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